Episode 45

Jeudi 18 février 1965

Les 36 ans de Constance 

Chez les Harrington, Leslie et ses deux fils prennent le petit déjeuner en silence. Avec la tension provoquée par le testament de Catherine Harrington, son héritage au goût amer menace de détruire le peu d’harmonie qui règne dans la famille.

La neige recouvre les arbres de la propriété des Harrington.


Les deux générations de Harrington prennent leur petit déjeuner. Norman remplit à nouveau son verre de jus d’orange et s’assoit à la table. 

Il tente d’engager la conversation en disant à son père et son frère que chaque année, ils grattent près d’une tonne de rouille du pont situé en haut du Yukon. 

Leslie regarde son fils : « Pourquoi est-ce devenu si important ? », demande-t-il à brûle-pourpoint « Ce n’est peut-être pas important, mais le pont risque de s’effondrer… », répond Norman. 

Il lui demande ce qui est le plus important : voir s’effondrer un pont rouillé, ou bien une famille entière ? Il songe à la contestation du codicille. 

Pour lui, Leslie va porter atteinte à la mémoire de sa mère si jamais il attaque le codicille. « Je veux juste prouver que ta mère n’avait pas tous ses moyens lorsqu’elle a rédigé ce codicille. Je n’ai nullement l’intention de la traîner dans la boue », rétorque Leslie. 

Il ajoute qu’il fait ça aussi pour ses deux fils, il ne veut pas que l’Usine puisse revenir à Martin Peyton, car connaissant le vieil homme, il est sûr qu’il ne leur lèguera pas ce bien à sa mort. Norman n’est pas de cet avis, tandis que Rodney essaie de tempérer les choses.

Comprenant qu’il n’y a aucun moyen de communiquer, Norman se lève et se rend au vestibule. Rodney le suit et lui dit qu’ils sont encore une famille. « Cette famille n’existera plus si jamais Papa conteste le codicille », répond Norman.

Il prend son manteau dans l’armoire et s’en va. Désormais seul avec son père, Rodney lui dit qu’il va voir Betty afin de lui rendre des perles qu’elle a oubliées. Leslie suggère de les lui envoyer par courrier. Mais Rodney n’est pas de cet avis. Il veut rester en bon terme avec Betty. « Tu ne l’as jamais aimée », dit-il à son père. « Et toi ? L’as-tu aimée ? », répond Leslie.

Il tend à son fils le rapport de Blaine sur Betty. Rodney y jette un œil. Puis il toise le regard de son père en disant : « Je croyais que tu avais engagé Blaine pour retrouver Betty, pas pour l’espionner ». Puis il déchire le rapport. « Ce n’était qu’une copie, je garde l’original en lieu sûr. », fait remarquer Leslie. 

Rodney regarde son père sans comprendre : « Pourquoi t’acharner contre elle ? » Leslie répond : « Je veux juste protéger mes arrières. J’espère que je n’aurais pas à utiliser ce rapport. »

Même si Rodney ne veut rien entendre, Leslie lui parle de ce que contient le rapport : les soirées de fêtes, l’homme qui donne de l’argent à Betty en sortant de son appartement, la frivolité de sa colocataire Sharon Purcell…


Plan de la maison des Mackenzie. À l’intérieur, Allison allume une grande bougie pour célébrer les 36 ans de sa mère. 

Elle offre à Constance une paire de boucles d’oreilles. Constance est ravie. Allison aimerait beaucoup que Constance fasse une fête, avec amis et membres de la famille. On frappe à la porte et Allison laisse entrer M. Baskin qui apporte une douzaine de roses à Constance. Les fleurs viennent de Michael.

Constance regarde Allison avec un faux air de reproche : « Comment sait-il que c’est mon anniversaire ? » Allison avoue qu’elle l’a dit au médecin.

Avec les fleurs se trouve une invitation à dîner. Constance aimerait qu’Allison les accompagne, mais elle refuse en disant qu’elle ne veut pas gâcher une soirée en tête-à-tête. Et aussi parce qu’elle a autre chose de prévu : une soirée cinéma au collège, organisée par Paul Hanley.

Constance ne dit rien, mais on sent que Paul Hanley revient trop souvent dans les conversations d’Allison et que ça ne plait pas à la mère.


Dans le salon des Anderson, Rodney essaie de rendre les perles de culture qu’il avait données à Betty. Betty n’en veut pas, mais il insiste. 

Il lui parle du rapport du détective Blaine et du fait qu’on l’a vue sortir d’une chambre d’hôtel avec un homme qui lui a donné 50 dollars. Si elle accepte un cadeau d’un étranger, elle peut bien accepter un cadeau de son mari. 

Elle lui rappelle qu’ils ne seront bientôt plus mariés et il lui rappelle que les Harrington continuent à payer les soins de son père. 

Betty est dégoûtée et ne peut s’empêcher de comparer Rodney à son père en lui faisant comprendre qu’il devient une pâle copie de lui. Rodney la gifle. 

Betty finit par dire qu’il reste encore de l’espoir pour Rodney s’il se sent insulté en étant comparé à son père. Rodney s’en va avec le collier de perles toujours dans ses mains.


À la librairie, Matthew embrasse Constance pour son anniversaire et lui souhaite beaucoup de joies et peu de peines. 

Ils parlent d’Elliot. Constance ne veut pas que les gens jasent à leur propos. « Ils ne le feront pas s’ils ne vous voient pas ensemble », lui dit Matthew.

La coïncidence veut qu’Elliot arrive juste à ce moment. Matthew les laisse seuls. 

Elliot choisit un livre et lui souhaite un bon anniversaire. Il se remémore un anniversaire qu’ils avaient passé ensemble à New York, et combien celui-ci avait été parfait. 

Constance aussi s’en souvient avec nostalgie. Elliot l’invite alors à dîner pour célébrer dignement l’anniversaire. Elle refuse, précisant qu’elle a déjà un rendez-vous avec Michael.


Michael travaille dans son cabinet, au Peyton Professional, lorsque Betty arrive et demande à parler à sa mère (elle a donc finalement accepté le poste de secrétaire). 

Michael lui indique qu’elle est partie au sanatorium de Greenvale pour voir George. 

Betty lui dit qu’elle s’ennuie et passe son temps comme elle peut. Ils entendent alors une petite fille pleurer et appeler sa mère. Il s’agit de Lucy Adams, une petite fille qui s’est fait mal au bras en heurtant un arbre avec son traîneau. Betty la calme en lui parlant gentiment. La petite fille oublie sa douleur grâce à Betty.  


Allison quitte le cinéma du collège et rencontre Paul. Ce dernier admet que la fin du film était plutôt déprimante. 

Puis il lui parle de la prochaine excursion des étudiants pour New York. Ils doivent aller y voir un spectacle. 

Allison ne faisant pas encore partie intégrante de l’Université ne peut normalement pas s’y rendre, mais Paul lui fait savoir qu’en tant qu’accompagnateur, il peut avoir une permission spéciale pour elle. 

Son visage s’illumine tant elle est heureuse de la nouvelle. Paul lui dit cependant qu’il doit avoir l’accord de sa mère. 

Allison pense que sa mère la laissera certainement y aller. Paul lui offre de la reconduire à la maison. Il présume que Constance est avec Elliot, mais Allison lui dit que sa mère a en fait rendez-vous avec Michael.


Michael dîne avec Constance dans un restaurant inconnu. On sait juste qu’il ne s’agit pas de l’auberge. 

Michael parle sans complexe d’Elliot, de Constance, et de lui. Constance lui dit que si Elliot a effectivement tué Elizabeth, alors elle, Constance, est à blâmer.

Mike voudrait savoir où elle en est avec Elliot. « Je ne suis plus amoureuse de lui », dit-elle. Elle ajoute qu’Allison ne doit jamais savoir qu’Elliot est son père. Elle ne veut pas que sa fille sache que son père est un homme déclaré coupable de meurtre.

« Et s’il n’est pas coupable ? Si un jour il arrive à prouver qu’il est innocent, que se passera-t-il alors ? », demande Mike. « Je ne sais pas… je ne sais vraiment pas », répond Connie.

Michael change de conversation et lui souhaite un joyeux anniversaire. Puis ils la raccompagnent chez elle.

Devant la maison des Mackenzie, Michael et Constance sortent de la voiture. Le médecin accompagne Connie jusque devant sa porte, puis lui souhaite une bonne nuit.

À l’intérieur, Allison donne à Constance un cadeau qu’elle a trouvé devant la porte lorsque Paul l’a raccompagnée. Il s’agit d’un livre de poésie de la part d’Elliot. 

Allison lui demande si elle peut aller à New York. Elle mentionne le fait que Paul servira de chaperon. Constance lui répond qu’elle doit y réfléchir, puis monte au premier avant qu’Allison n’insiste lourdement. 


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