Episode 52

Mardi 16 mars 1965

Rita 

À Peyton Place, l’Usine Peyton représente le pouvoir et la richesse. Et pendant de nombreuses années, Leslie Harrington considérait ce pouvoir et cette richesse comme allant de soi. Il était peut-être trop sûr de lui.

Plan de l’Usine sous le vent.


Dans le bureau de l’Usine, Maître William Wainwright conseille à Leslie de laisser tomber sa bataille contre le codicille du testament de Catherine. 

L’avocat a eu accès au journal intime d’Elizabeth. Et il y a lu qu’Elizabeth suspectait Leslie de vouloir rompre leur relation, et qu’elle ne laisserait pas faire une chose pareille. Leslie prétend que ce journal est un faux. Mais Wainwright assure qu’il s’agit bien de l’écriture d’Elizabeth. 

Leslie aimerait savoir qui lui a procuré le document. L’avocat lui répond qu’il provient d’une personne très proche de la défunte. Leslie pense d’abord à Paul Hanley, mais alors que Wainwright secoue la tête, il devine qu’il s’agit d’Elliot.

Maître Wainwright n’est pas disposé à jouer aux devinettes. Il informe Leslie que le dernier paragraphe du journal a été rédigé le jour de la mort d’Elizabeth. Il est écrit qu’elle attendait Leslie ce soir-là. Elle pensait qu’il venait la voir pour rompre et elle était décidée à l’en empêcher. 

Toujours est-il que ce journal constitue une preuve que Leslie avait bel et bien une liaison extra-conjugale avec la femme d’Elliot et cela ne peut qu’être préjudiciable à Leslie s’il engage un procès contre le codicille.

Leslie dit à l’avocat qu’il lui donnera sa réponse sous vingt-quatre heures. 


Au manoir, Norman s’amuse à construire un château de cartes tout en fredonnant la chanson « Kicking my Dog Around » tandis que Leslie descend les escaliers. 

Il aperçoit Norman et lui dit qu’il ne sera pas à la maison ce soir. Il se rend à un dîner organisé par la Community Society

Norman mentionne une nouvelle fois sa mère et continue à dire que son père fait une grave erreur en voulant intenter un procès pour annuler le codicille et ainsi ternir la mémoire de Catherine. 

Comme Norman est seul ce soir, Leslie lui offre dix dollars pour sortir et, pourquoi pas, faire la connaissance d’une jeune fille de bonne famille. Leslie lance les dix dollars sur le château de cartes, qui s’effondre. Puis il s’en va.

Norman fait un avion avec le billet et le lance dans le salon. 

Le téléphone sonne. Il va répondre. C’est son ami Bud, à l’autre bout du fil. Sa petite amie Ellen reçoit la visite d’une amie qui habite à Boston. Il propose à Norman de sortir avec eux. Au début, Norman refuse, puis il se laisse convaincre.


Au pavillon du Mont Griswald, un interprète chante une complainte, muni de sa guitare, tandis que Rodney et Allison reviennent d’une promenade à ski. Rodney amène à Allison une tasse de café. 

Assis l’un en face de l’autre, ils discutent de leur vie. Allison maintient que tous deux sont très différents l’un de l’autre. Ils ne vivent pas dans le même monde. Mais Rodney lui dit qu’il apprécie vraiment sa compagnie. 

Une fois la complainte terminée, Rodney a un regard nostalgique et Allison lui demande ce qui ne va pas. Il lui dit que la chanson lui fait penser à Norman et à la solitude qui doit lui peser.


Norman arrive au Shoreline Cafe. Il est bousculé par les jeunes qui dansent sur la piste et l’on sent qu’il n’est pas très à l’aise dans cet univers. 

Bud vient le chercher et l’emmène à leur table. Il se trouve que la fameuse amie d’Ellen n’est pas là. 

Kitch Brunner, un petit malfrat est à une table, avec sa petite amie qui se nomme Rita Jacks et un autre couple (Earl et son amie). 

Il aperçoit Norman et défie Rita d’aller l’inviter à leur table. Rita connaît Norman depuis l’école et elle ose s’approcher de lui, alors qu’il choisit une chanson au juke-box. 

Elle est surprise de voir que Norman la reconnaît. Il lui demande ce qu’elle fait et Rita lui dit qu’elle travaille à la supérette depuis septembre. Elle a abandonné ses études. 

Rita aussi sait beaucoup de choses sur Norman. Elle sait qu’il a deux passions dans la vie : les livres et Allison Mackenzie.

Kitch va les rejoindre, et Rita fait les présentations. Kitch accueille Norman de façon sarcastique. Il sait que le jeune homme est issu d’une famille riche et que son père est un homme très puissant. Il invite Norman à se joindre à lui et ses amis à leur table.


Michael entre au bar du Colonial. Paul Hanley, assis au comptoir, l’invite à prendre un verre avec lui. Le médecin refuse, mais Paul insiste. 

Au cours de la conversation, Michael lui dit qu’il habite dorénavant à l’auberge Colonial. Paul lui dit que la vie à Peyton Place doit être différente de celle de New York. 

Il dépasse les bornes lorsqu’il parle de Constance et évoque la « connaissance sociale que la belle » entretient avec le médecin. Il est clair pour Michael que Paul cherche les ennuis. Le jeune homme s’excuse. 

À ce même moment, Rodney et Allison arrivent. Paul les salue comme toujours de manière narquoise, puis il s’en va. 

Rodney cherche Norman, mais visiblement il n’est pas là. Michael va les rejoindre. Le médecin se joint à eux pour manger un sandwich. 


Au Shoreline Cafe, Rita est en colère contre Kitch, car ce dernier met quelque chose dans la boisson de Norman pendant que celui-ci danse avec l’amie d’Earl. 

Lorsqu’il revient à table, Rita tente de le prévenir de ne pas boire, mais Norman ne saisit pas l’allusion et sirote sa boisson. 

Il n’est plus tout à fait lui-même. Norman invite tout le monde chez lui, au manoir. Il est évident qu’il est ivre. 

Rita refuse l’invitation de Norman et, sévèrement, lui demande de repartir seul. Elle lui fait comprendre qu’elle ne l’aime pas, mais c’est un prétexte pour qu’il s’en aille avant que tout ne dégénère. 

Ne sachant pas ce que Rita fait pour lui, il s’en va en colère. Kitch regarde Rita dans les yeux et lui dit : « Tu vas le regretter ». Mais Rita ne se démonte pas. « Je ne regrette rien », dit-elle.


Dans son salon, Constance éteint la télévision et s’apprête à fermer les rideaux lorsqu’elle entend un bruit dehors. La sonnerie de l’entrée retentit. 

Elle ouvre la porte et laisse entrer Leslie, surprise par sa visite. Elle a d’abord cru qu’Allison avait eu un accident au ski avec Rodney, mais Leslie la rassure, il n’est pas venu pour Allison.

Au cours de la conversation, Leslie mentionne que son père est mort lorsqu’il avait dix ans. Il revient tout juste d’un dîner. Faisant référence à la fameuse photo sur la cheminée que tout le monde semble remarquer toutes les fois que l’on vient chez Constance, il doit avouer que Mr Mackenzie était un bel homme. 

« Il y a un problème », dit-il une fois passé le discours de bon usage. Constance pense à Rodney et Allison, mais il lui parle de Catherine et de la lettre, ainsi que du journal intime d’Elizabeth. 

Leslie sait qu’Elliot a suivi Constance à New York 18 ans plus tôt. Il en a donc déduit qu’Elliot est le père d’Allison. Il pense qu’Elliot n’est pas coupable du meurtre, mais il jure par tous les Dieux que lui non plus n’est pas coupable.

Il lui dit qu’elle est la seule personne à pouvoir dissuader Elliot de se servir du journal.

« Je ne le ferais pas », affirme Constance.

Alors Leslie fait chanter Constance en la menaçant de révéler à Allison qui est son vrai père. En échange de son silence, il veut que Constance parle à Elliot du journal d’Elizabeth.


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